
Et sitôt parti le jeune groupe rock nordiste BP Zoom - chauffeur de salle efficace et modeste - les slogans « Tokiotel » ont viré à l'hystérie à l'apparition des quatre éphèbes allemands, dans un tonnerre d'explosions digne d'AC/DC.
C'était parti pour une heure quarante-cinq de rock en « ique », métallique, mélodique et énergique. Chaque chanson est un tube repris en choeur, dans un allemand parfait. Tatiana et Eve-Marie, de Dieppe (Seine-Maritime), Valentin et Amandine, de Béthune (Pas-de-Calais), et Louise, de Paris, qui se sont rencontrés sur un forum et ont vu le groupe trois ou quatre fois, en prenaient plein les mirettes : les sourires de Bill, le chanteur à la coupe de hérisson, son émotion devant la foule, le break acoustique au milieu du public, avec lapin en peluche dans les bras de Bill, le final avec feu d'artifice...
« C'étaient les mêmes chansons que lors de la tournée de mars, mais un spectacle bien plus impressionnant, résumait Tatiana. Et depuis son opération des cordes vocales, Bill chante encore mieux. » Après deux nuits d'attente, Emma, 11 ans, et Andréa, 12 ans, finissaient en larmes. « C'était leur dernier concert en France avant longtemps, mais on sera toujours là quand ils reviendront », assurait Emma. Avis aux parents...
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